Témoignage de nos étudiantes en Ressources Humaines sur leur expérience à l’UQO au Canada

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Témoignage de Léa et Clémence sur leur expérience à l’université canadienne l’UQO.

Dans le cadre du partenariat entre CESI et l’Université de Québec en Outaouais, CESI offre à ses étudiants ayant suivi le cursus Manager du Développement des Ressources Humaines (MDRH), la possibilité d’acquérir une expérience à l’international en passant quatre mois au Canada. Une occasion unique d’obtenir un double master pour les 11 participants de la première session. C’est le cas de Léa et Clémence, qui nous font part de leur expérience internationale.

Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?

Léa : « Je m’appelle Léa BATS, j’ai intégré la formation Management du Développement des Ressources Humaines en 2020 pour deux ans. J’ai fait ce master en alternance dans une entreprise landaise du secteur de l’agroalimentaire. À la suite de l’obtention de mon diplôme, CESI m’a proposé de continuer mes études dans le cadre d’un DESS RIRH* à l’université du Québec en Outaouais (UQO) à Gatineau. L’occasion rêvée de vivre enfin une expérience à l’étranger enrichissante ! »

Clémence : « Je m’appelle Clémence COUMAILLAUD. J’ai suivi la même formation que Léa. J’ai réalisé mon alternance chez Placoplatre une entreprise du groupe Saint-Gobain. Ça a été une alternance géniale qui m’a permis d’acquérir beaucoup de compétences techniques. Aujourd’hui nous sommes au Canada pour la session d’hiver 2023 afin d’obtenir un double master. »

*Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées – Relations Industrielles et en Ressources Humaines

Parlez-nous de votre semestre à l’étranger

Léa et Clémence : « Nous avons intégré l’Université du Québec en Outaouais (UQO), située à Gatineau, à 20 minutes d’Ottawa, la capitale du Canada. Le programme est majoritairement dispensé en français et dure 4 mois, de janvier à avril 2023. Nous tombons ainsi en plein hier canadien, avec peu de températures positives, certaines ayant même avoisinées les -38 degrés ! On s’habitue au froid, mais la chaleur nous manque un peu après 3 mois… »

Qu’avez-vous appris de la culture universitaire québécoise ?

Léa et Clémence : « Nous nous mettons d’accord pour dire que la culture universitaire est bien différente au Canada, surtout pour nous qui arrivons d’études professionnalisantes, avec l’alternance. Ici la théorie et la recherche sont très importantes. En effet, nous avons 4 cours (psychologie sociale, droit et travail, organisation santé et sécurité au travail et syndicalisme contemporain) qui demandent une préparation en amont et en aval, au travers de recherches scientifiques et de lectures parallèles. C’est le plus grand changement par rapport à la France et notamment à notre formation plus pratico-pratique de CESI.

Concernant les évaluations, il y a également plus de partiels écrits et moins d’oraux qu’en France. Nous avons beaucoup plus de dossiers à rendre en très peu de temps ce qui implique une bonne gestion de son temps et surtout, une relation sur le long terme avec la bibliothèque universitaire. »

Qu’avez-vous préféré ?

Léa : « Ce que j’ai préféré c’est de découvrir la culture québécoise ainsi que l’accompagnement des professeurs, très présents et à l’écoute. J’ai pu découvrir un petit bout de Canada, entre Québec, Montréal, Ottawa, Toronto et les chutes du Niagara. Cela reste des expériences exceptionnelles, un pays vaste et magnifique. »

Clémence : « Pour ma part, ce que j’ai préféré ce sont les professeurs, réellement bienveillants et dans une démarche d’échange. Malgré la charge de travail, nous avons réussi à partir une fois par mois en voyage pour le week-end afin de profiter du Canada. »

Qu’est-ce qui vous a le plus manqué ?

Léa : « Au niveau de la formation RH en alternance, il s’agit du lien avec l’application en entreprise. J’ai parfois du mal avec toute la théorie qui ne me permet pas de me projeter dans un contexte professionnel ainsi que dans une future prise de poste. J’ai également trouvé dommage de ne pas pouvoir échanger avec des étudiants canadiens. Nous pensions être en classe avec d’autres québécois mais finalement nous sommes entre français, et peu d’événements sont fait pour cela.

Concernant la vie quotidienne : les produits français, comme le fromage ! »

Clémence : « À propos de la formation, il me manque le lien avec la GRH pure et les compétences techniques. Je regrette aussi de ne pas avoir pu nous mélanger avec les québécois en cours.

Concernant la vie quotidienne, la gastronomie d’Amérique du Nord n’est pas ce que je préfère. J’ai également hâte de ne plus à devoir marcher dans un environnement recouvert de neige ou de verglas. »

Une petite anecdote à nous partager ?

Léa : Peut-être quelques expressions québécoises :

Se pogner une amende : avoir une amende.
Une gomme à mâcher : un chewing-gum.
Du maïs à éclater : du pop-corn.

Clémence : Je pense que le nombre de chutes, à cause du temps, n’est plus comptable. Avis aux nouveaux arrivants, je vous recommande les siestes à la bibliothèque, un vrai gain de temps entre deux sessions de révisions !