Mobilité internationale : le voyage d’Elsa en Colombie !
Dans cette page :
- Son parcours et sa mobilité internationale
- Son retour sur la Colombie
- Son anecdote de voyage
- La suite pour Elsa
Elsa Iachi, en 4ème année du cursus ingénieur généraliste à Bordeaux, est la première étudiante CESI à avoir fait sa mobilité internationale en Colombie. Découvrez son témoignage passionnant sur son séjour.
Son parcours et sa mobilité internationale
quel est ton parcours au sein de CESI ?
J’ai 21 ans et j’ai récemment terminé et validé ma quatrième année en tant qu’ingénieur généraliste à CESI Bordeaux. Je reviens également d’un semestre enrichissant en Colombie, où j’ai pu m’immerger dans une nouvelle culture et acquérir de précieuses expériences. Mon parcours à CESI m’a permis de développer une solide base en ingénierie tout en découvrant de nouvelles perspectives internationales.
Pourquoi avoir choisi la colombie ?
J’ai choisi la Colombie car je voulais absolument vivre dans un pays où la culture était totalement différente de la nôtre. Je voulais aller au-delà des frontières européennes et explorer quelque chose de vraiment authentique. Initialement, j’avais envisagé des pays anglophones pour améliorer mon anglais, mais aucun d’entre eux ne correspondait à mes attentes pour un échange culturel authentique. C’est alors que je me suis tournée vers l’Amérique latine. Parmi les diverses options disponibles, la Colombie était celle qui me parlait le plus.
Mon séjour en Colombie s’est très bien passé. Je n’avais pas peur de partir seule, car j’adore l’aventure et j’avais déjà voyagé seule auparavant. J’ai eu la chance d’intégrer une école vraiment géniale. Pour vous donner une idée, la directrice de parcours est venue me chercher à l’aéroport, un privilège que peu d’étudiants ont eu.
Son retour sur la Colombie
raconte-nous ton quotidien en colombie
Mes journées étaient bien remplies. Les cours se déroulaient principalement le matin, ce qui me laissait les après-midi libres. Nous étions très peu nombreux dans les classes, entre cinq et dix étudiants, ce qui était parfait pour moi car je ne parlais pas très bien espagnol avant de partir. Grâce à cette petite taille de classe, j’ai pu énormément progresser en espagnol, au point de pouvoir maintenant tenir des conversations avec quiconque.
Les cours étaient très intéressants. Nous faisions beaucoup de travaux pratiques (TP), ce qui rendait l’apprentissage plus concret et engageant. Cependant, nous avions aussi beaucoup de devoirs à faire chez nous. Même si les cours en eux-mêmes n’étaient pas extrêmement difficiles, la quantité de travail à domicile était assez importante. Je passais facilement quatre heures en cours et huit heures à la maison à travailler.
Qu’as-tu pensé de la culture colombienne ?
La culture en Colombie m’a profondément marquée. J’ai eu l’opportunité de voyager à travers tout le pays, en visitant la côte Caraïbe, la côte Pacifique, les terres intérieures et des villes emblématiques comme Medellín. Chaque week-end, je profitais de mes moments libres pour explorer de nouveaux endroits. J’ai eu la chance de vivre dans une maison avec d’autres étudiants, principalement des français, et nous avons voyagé ensemble vers de nombreuses destinations magnifiques. J’ai également fait quelques voyages en solo, ce qui m’a permis de découvrir le pays sous différents angles.
Ce que j’ai préféré en Colombie, c’est la culture vibrante, en particulier autour de la musique et de la danse. Dès 7 ou 8 heures du matin, on entendait de la musique dans les rues, et cela mettait tout le monde de bonne humeur. Les colombiens sont constamment en train de danser, ce n’est pas un cliché mais une réalité quotidienne. Cette ambiance festive et chaleureuse m’a énormément plu, et rien que pour cela, je retournerais en Colombie.
Cependant, la Colombie a aussi ses aspects plus complexes. Le pays a une réputation de dangerosité liée à la drogue et à la criminalité. Bien qu’il faille prendre des précautions, comme éviter de sortir seul la nuit ou ne pas montrer ses objets de valeur en public, je ne me suis jamais sentie en danger. Les rues sont souvent surveillées par des militaires, ce qui contribue à un sentiment de sécurité.
En ce qui concerne la nourriture, la Colombie offre des plats simples mais délicieux. Un plat typique est le « menú del día », composé de riz, d’une viande ou d’un poisson, de bananes plantains, de haricots rouges et d’un peu de salade. Ce repas est très abordable, généralement autour de 3€, et toujours bon et nourrissant. Les colombiens consomment également beaucoup de maïs et de bananes.
Son anecdote de voyage
aurais-tu une anecodte à nous raconter sur ton voyage ?
Pendant mon voyage en Amazonie, j’ai vécu une expérience incroyable. Avec un petit groupe de 10 personnes, nous avons passé quatre jours dans la jungle, et l’un des moments les plus mémorables a été notre séjour chez des indigènes. Nous avons passé une journée et une nuit avec eux, vivant à leur rythme, les aidant à préparer les repas et apprenant de nombreuses techniques de survie en Amazonie.
À la fin de notre séjour, pour les remercier de leur hospitalité, nous leur avons donné un pourboire. Avec humour, l’un des indigènes a dit qu’il utiliserait cet argent pour acheter un poulet. Il a par la suite décidé de l’appeler « Elsa » en souvenir d’une chute mémorable que j’avais faite pendant notre séjour. Le fait de savoir qu’un poulet nommé Elsa vit en Amazonie me fait toujours sourire.
Outre cette expérience, nous avons eu la chance de nous immerger pleinement dans la culture locale : nous nous baignions avec des dauphins roses, pêchions des piranhas, et passions du temps avec les habitants.
La suite pour Elsa
Quelle est la suite pour toi ?
La suite pour moi est bien définie et passionnante. J’ai toujours voulu faire de l’entreprenariat, c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles j’ai choisi CESI, car elle propose cette option en dernière année. Mais après mon semestre à l’étranger que j’ai adoré, j’ai aussi réalisé qu’avant de me lancer et de travailler pleinement, je préférais découvrir et apprendre aux 4 coins du monde.
C’est pourquoi j’ai demandé une année de césure pour l’année prochaine. Durant cette année, je prévois de faire un tour du monde tout en travaillant dans chaque pays visité. Mon plan est de passer un mois dans chaque pays, en travaillant soit chez l’habitant, soit avec des locaux. Cette expérience me permettra de m’imprégner de différentes cultures et d’en apprendre davantage sur le monde, tout en préparant le terrain pour mes futures ambitions entrepreneuriales.